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Durant toute ma vie consacrée, il m’a été donné une intimité d’âme avec l’humble Précurseur.

              En 1956, je participais à la fondation  d’une petite fraternité de vie monastique, simple et pauvre, dans une clairière de la vaste forêt des Landes, auprès d’une chapelle consacrée depuis des siècles… précisément à Jean le Baptiste.

       A l’ombre de cet humble sanctuaire, j’ai tracé la première ébauche de ce livre qui, ensuite, se perdra dans les méandres de mon cheminement à travers le monde.

            Trente ans plus tard, en 1987, c’est à l’ombre d’un autre sanctuaire dédié au Précurseur – Saint Jean del Fresch – au cœur du Tarn, que viendra s’établir l’école de prière et d’évangélisation Jeunesse-Lumière.

            Cette chapelle – dont les origines remontent aux VI-VIIème siècles – est perchée au sommet de la montagne où nichent les bâtiments de notre école. Nous aimons y escalader pour y célébrer en pleine nuit le mystère de Noël, ou encore pour le chemin de croix du vendredi saint. Et bien sûr pour le grand feu de la Saint Jean qui marque la clôture de chaque année-lumière offerte aux jeunes. Chaque fois, de la tour de guet, la grande cloche  nous appelle là-haut.

          Mais bien avant le jour, j’y monte souvent célébrer la louange matinale.

          Je demeure douloureusement surpris en constatant combien Jean est peu connu, peu célébré, peu aimé dans le peuple chrétien, et peut-être surtout en Occident. Bien sûr, la liturgie  latine lui réserve deux grandes fêtes : celle de sa naissance, le 24 juin et celle de son martyre, le 29 août. Dans la liturgie byzantine, chaque journée de mardi lui est tout spécialement consacré.

           Cette ignorance, cette mise à l’écart, elles conviennent bien à Jean qui a voulu s'effacer dans l'ombre de Jésus. Il doit en être heureux. Ne ressemble t-il pas à l'Esprit qui s'estompe,  s'efface dans lumière du Verbe, n'étant que sa pure transparence ? Mais alors, n'est-ce pas à nous de lui rendre la place que Jésus lui-même lui a donnée ?

           Comment ne pas être saisi par ce plus grand des enfants jamais nés de la femme ? Mais en qui tout renvoie à l'Enfant-Roi, l'Enfant de Marie, le Fils éternel du Père...

            Ce livre se veut donc tout entier célébration jubilante du mystère par excellence : Dieu en ma chair.

                                                                       Daniel-Ange

  

  

Pour le nouveau millénaire,

le Prophète de la lumière...

Pour le nouveau millénaire,

le Prophète de la lumière...

Durant toute ma vie consacrée, il m’a été donné une intimité d’âme avec l’humble Précurseur.

              En 1956, je participais à la fondation  d’une petite fraternité de vie monastique, simple et pauvre, dans une clairière de la vaste forêt des Landes, auprès d’une chapelle consacrée depuis des siècles… précisément à Jean le Baptiste.

       A l’ombre de cet humble sanctuaire, j’ai tracé la première ébauche de ce livre qui, ensuite, se perdra dans les méandres de mon cheminement à travers le monde.

            Trente ans plus tard, en 1987, c’est à l’ombre d’un autre sanctuaire dédié au Précurseur – Saint Jean del Fresch – au cœur du Tarn, que viendra s’établir l’école de prière et d’évangélisation Jeunesse-Lumière.

            Cette chapelle – dont les origines remontent aux VI-VIIème siècles – est perchée au sommet de la montagne où nichent les bâtiments de notre école. Nous aimons y escalader pour y célébrer en pleine nuit le mystère de Noël, ou encore pour le chemin de croix du vendredi saint. Et bien sûr pour le grand feu de la Saint Jean qui marque la clôture de chaque année-lumière offerte aux jeunes. Chaque fois, de la tour de guet, la grande cloche  nous appelle là-haut.

          Mais bien avant le jour, j’y monte souvent célébrer la louange matinale.

          Je demeure douloureusement surpris en constatant combien Jean est peu connu, peu célébré, peu aimé dans le peuple chrétien, et peut-être surtout en Occident. Bien sûr, la liturgie  latine lui réserve deux grandes fêtes : celle de sa naissance, le 24 juin et celle de son martyre, le 29 août. Dans la liturgie byzantine, chaque journée de mardi lui est tout spécialement consacré.

           Cette ignorance, cette mise à l’écart, elles conviennent bien à Jean qui a voulu s'effacer dans l'ombre de Jésus. Il doit en être heureux. Ne ressemble t-il pas à l'Esprit qui s'estompe,  s'efface dans lumière du Verbe, n'étant que sa pure transparence ? Mais alors, n'est-ce pas à nous de lui rendre la place que Jésus lui-même lui a donnée ?

           Comment ne pas être saisi par ce plus grand des enfants jamais nés de la femme ? Mais en qui tout renvoie à l'Enfant-Roi, l'Enfant de Marie, le Fils éternel du Père...

            Ce livre se veut donc tout entier célébration jubilante du mystère par excellence : Dieu en ma chair.

                                                                       Daniel-Ange

  

  

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