Dans la beauté de Marie...
La splendeur de Marie me fait pressentir ma propre beauté, au sortir de cette opération de "chirurgie esthétique", de ce salon de beauté, où m'est redonnée ma beauté d'enfant de Dieu. Chaque confession me restitue mon visage d'enfant, ridé par le péché qui me vieillit.
Clin d’œil scripturaire : l’auteur de la lettre aux Éphésiens emploie pour nous le même mot que l’Ange à Marie : « La grâce dont Il nous a comblés (écharitosen) dans le Bien-Aimé » (1,6). C’est l’unique passage de la Bible où ce mot se retrouve. Avec cependant une différence i mperceptible mais majeure. Pour nous, le verbe est à l’aoriste passé : c’est arrivé un jour, comme un fait historique. Alors que pour Elle, le verbe est au parfait : c’est ainsi depuis toujours. De plus, en Luc 1,28 le verbe - au parfait - est passif : tournure évitant de prononcer le Nom divin. Ce qui signifie très exactement que Quelqu’un lui a donné cette plénitude de grâce.
S’applique ici le mot tout simple de Thérèse de Lisieux :
« Le trésor de la Mère appartient à l’enfant. »
Quels que soient les événements douloureux qui ont pu marquer ta vie, rien, jamais rien n'y effacera une mystérieuse ressemblance avec Jésus et, en lui, avec Marie.