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    Le frère Daniel-Ange nous conduit par la main, comme de nouveaux Tobie, dans un long pèlerinage vers le sanctuaire intérieur du coeur. 

   Ces veilles sur la Trinité nous sollicitent donc vers cette descente essentielle dans le lieu du coeur, là où, par une lente et patiente découverte, chaque étage, chaque instant est une invitation à s'arrêter pour percevoir peut-être quelque chose des murmures ineffables de l'Amour trinitaire, pour pressentir aussi la résonnance infinie de l'aventure humaine dans le coeur de Trois, de la Trinité.(...)

     La Trinité illumine ainsi toute l'histoire des hommes, celle de nos souffrances comme de nos joies, les tragédies ou espérances de l'individu ou de la société entière. Cette source infinie de lumière et de tendresse apaise les conflits des hommes, apparaît comme le symbole de l'union des volontés et des coeurs.(...)

         Dans l'Etreinte de Feu, frère Daniel Ange évoque la terre meurtrie de Russie où cette icône est née. Il s'interroge : " comment  ces yeux qui ont vu tant d'enfants massacrés, d'innocents torturés, tant d'églises saccagées, de drames sans nom ont-ils pu projeter une lumière aussi sereine ?"

          Nous pouvons découvrir aujourd'hui, et Daniel-Ange nous y aide, les prix payé pour cette douceur infinie qui se dégage de notre icône, fleur éclose dans un paysage tellement bouleversé et désolé.(...)

           Daniel-Ange pose une autre question à notre temps, à nos Eglises : " Les grandes vérités exprimées par les icônes, faudra t-il nous aussi un jour payer de notre sang le bonheur de les   transmettre à la génération montante ? Pour retrouver la communion à la même coupe eucharistique, faudra t-il passer par ce chemin ? (...)

           Et maintenant, laissons-nous conduire vers la présence de Dieu, vers cette table du banquet de la Divine Trinité, où, depuis toujours, nous sommes attendus.

                                                                                   P. Boris Bobrinskoy

 

 

    "C'est avec une joie sans faille que j 'ai lu ces veilles sur la Trinité, que je me suis laisé saisir et porter par le souffle qui les pénètre..

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    "C'est avec une joie sans faille que j 'ai lu ces veilles sur la Trinité, que je me suis laisé saisir et porter par le souffle qui les pénètre..

    Le frère Daniel-Ange nous conduit par la main, comme de nouveaux Tobie, dans un long pèlerinage vers le sanctuaire intérieur du coeur. 

   Ces veilles sur la Trinité nous sollicitent donc vers cette descente essentielle dans le lieu du coeur, là où, par une lente et patiente découverte, chaque étage, chaque instant est une invitation à s'arrêter pour percevoir peut-être quelque chose des murmures ineffables de l'Amour trinitaire, pour pressentir aussi la résonnance infinie de l'aventure humaine dans le coeur de Trois, de la Trinité.(...)

     La Trinité illumine ainsi toute l'histoire des hommes, celle de nos souffrances comme de nos joies, les tragédies ou espérances de l'individu ou de la société entière. Cette source infinie de lumière et de tendresse apaise les conflits des hommes, apparaît comme le symbole de l'union des volontés et des coeurs.(...)

         Dans l'Etreinte de Feu, frère Daniel Ange évoque la terre meurtrie de Russie où cette icône est née. Il s'interroge : " comment  ces yeux qui ont vu tant d'enfants massacrés, d'innocents torturés, tant d'églises saccagées, de drames sans nom ont-ils pu projeter une lumière aussi sereine ?"

          Nous pouvons découvrir aujourd'hui, et Daniel-Ange nous y aide, les prix payé pour cette douceur infinie qui se dégage de notre icône, fleur éclose dans un paysage tellement bouleversé et désolé.(...)

           Daniel-Ange pose une autre question à notre temps, à nos Eglises : " Les grandes vérités exprimées par les icônes, faudra t-il nous aussi un jour payer de notre sang le bonheur de les   transmettre à la génération montante ? Pour retrouver la communion à la même coupe eucharistique, faudra t-il passer par ce chemin ? (...)

           Et maintenant, laissons-nous conduire vers la présence de Dieu, vers cette table du banquet de la Divine Trinité, où, depuis toujours, nous sommes attendus.

                                                                                   P. Boris Bobrinskoy

 

 

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